Voilà plus d’un an que nous connaissons une crise sanitaire mais aussi économique.
Les entreprises s’apprêtent à connaitre des jours très difficiles, avec malheureusement des issues fatales pour certaines.
Il est nécessaire de pouvoir se projeter et de se fixer un CAP pour rebondir.
Il y a des entreprises qui espèrent passer le CAP. Et d’autres au contraire qui s’attaquent au CAP à passer, comme pour franchir les 40èmes rugissants du cap Horn.
Franchir un nouveau CAP, cela peut être :
- Diversifier sa gamme de produits ou ses segments de marché, pour répondre à un nouveau besoin,
- Développer son chiffre d’affaires pour dépasser un seuil critique,
- Faire évoluer son business, en privilégiant une croissance externe ou organique,…
Quel sera le prochain CAP pour votre entreprise ?
Quel que soit le CAP à franchir, votre vaisseau devra être équipé à la hauteur de vos besoins.
« C’est comme si vous étiez en mer toutes voiles hissées, mais que vous n’avancez pas comme vous le voulez, car vous vous apercevez que les amarres sont mal attachées, trainant dans l’eau et ralentissant votre progression. »
C’est la même logique pour votre entreprise.
Votre entreprise est-elle prête à passer le CAP ? Vos hommes, vos process, vos outils sont-ils bien dimensionnés ?
Posez-vous les questions suivantes :
- Avez-vous la trésorerie nécessaire ?
- Votre organisation actuelle vous permet-elle de passer le cap fixé ?
- Quels moyens devez-vous mettre en œuvre ?
Chaque question est à un CAP intermédiaire pour franchir VOTRE CAP Ultime
Mettons les voiles sur le CAP Trésorerie

Plusieurs études menées auprès d’entreprises, montrent que la trésorerie est un de leurs enjeux majeurs. C’est d’autant plus vrai avec le soutien de l’État dans ce contexte particulier (fonds de solidarité, PGE, …).
L’approche la plus courante est parler de « BFR » et d’amélioration de son « cash ». C’est une approche nécessaire et pertinente, mais peut-être pas suffisante à elle-même.
Pour optimiser la trésorerie, il est nécessaire de la mesurer, de la prévoir et de l’ajuster.
« Tout ce qui est mesuré et observé, s’améliore. » Bob Parsons, fondateur de GoDaddy
1. Comment faire pour gérer sa trésorerie ?

Gérer sa trésorerie consiste à :
- Connaître son niveau de trésorerie,
- Anticiper son évolution,
- Prendre des décisions d’arbitrage.
« Imaginez-vous partir en week-end en voiture à 600 kilomètres de chez vous. Vous allez faire le plein pour arriver à bon port. Vous réunissez ainsi les conditions optimales de départ.
Vous vous retrouvez dans un bouchon qui allongent votre trajet de 2 ou 3h. Vous aurez certainement besoin de mettre du carburant à nouveau, en vous arrêtant à une station. Vous anticipez et ajustez votre niveau de carburant, en faisant un choix d’arbitrage.
La jauge du tableau de bord constitue votre outil de pilotage. «
C’est la même chose pour votre trésorerie :
- Une prévision de départ,
- Un reporting ou des tableaux de suivi qui permettent de piloter,
- Un ajustement des prévisions.
A. Comment déterminer votre prévision de départ ?
- En traduisant les données comptables en prévision de cash.
- En prenant en compte les choix d’évolution de l’activité pour réaliser la projection.
Exemple : la prévision de votre chiffre d’affaires.
- Prendre le chiffre de l’année écoulée,
- Tenir compte de la saisonnalité de ce chiffre,
- Transformer les données en prévision de cash à partir d’un taux moyen d’encaissement. En fonction de l’entreprise et du modèle économique il est important d’adapter la méthode. Car on peut avoir différents types de recettes (encaissement clients, subventions d’exploitation, aides (PGE, …)),
- Intégrer les données correspondantes aux ambitions de l’entreprise (augmentation de x % du C.A, développement d’une nouvelle gamme de produit, …).
Autre exemple : la projection de la masse salariale.
- Partir des salaires et charges connus,
- Tenir compte des ajustements réglementaires (hausse des taux de cotisations),
- Transformer en prévision de cash, à partir des dates de règlements (salariés, organismes sociaux, …),
- Intégrer les évolutions envisagées (variation des effectifs, …).
Mais au-delà de la technique et des résultats qui sont importants, comment faites-vous pour disposer de ces données ?
Les données nécessaires sont parfois dispersées sur plusieurs services de l’entreprise, auprès desquels vous allez recueillir les informations (service commercial, service RH).
Pour vous l’important est d’avoir une vision fiable de votre trésorerie, et au moment où vous en avez besoin.
Cela peut s’appliquer à votre entreprise, quel que soit sa taille. La complexité est différente dans les petites structures où il y a moins d’interlocuteurs.
Quel processus avez-vous mis en place pour la prévision de trésorerie de votre entreprise ?
B. Comment compiler, structurer et exploiter ces données recueillies ou calculées ?
Une étude récente menée par la DFCG et RSM montre que près de 60 % des entreprises sondées gèrent leur trésorerie sous Excel.
Il existe par ailleurs différentes solutions logicielles sur le marché qui répondent aux différents besoins (synchronisation bancaire, mise à jour automatique de la comptabilité, intégration des prévisions de trésorerie, ajustement avec les flux réels).

Au-delà de l’outil, l’important est de développer une culture de la gestion dynamique de la trésorerie dans l’entreprise.
Car, aucun outil n’est efficace si les collaborateurs ne sont pas convaincus par l’intérêt et la sécurité que peut apporter un outil de pilotage.
2. Quels sont les clefs d’un pilotage réussi de votre gestion de trésorerie, pour vos permettre de passer un CAP ?
- Disposer d’une cartographie des flux de trésorerie existants dans l’entreprise et aussi nécessaires pour l’avenir,
- Mettre en place un processus agile pour collecter les données, les réviser et arbitrer,
- Faire adhérer les équipes au bénéfice pour l’entreprise du modèle de gestion de trésorerie.
PViS Conseils peut vous accompagner dans le déploiement du processus de gestion de votre trésorerie.
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Pierre Vilet
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